dimanche 29 juillet 2007

le vent du desert souffle sur delhi et la mousson lui succede, parfois violente.
les rues sont inondees et malgre un trafic toujours aussi monstrueux, cela rafraichit un peu, car aujourd'hui c'est a la limite du supportable.
Dans le metro aerien de Delhi nous contemplons les lumieres de la ville a travers la vitre: "l'Inde est bien a l'exterieur de ce wagon climatise" nous dit Anjana, et lorsqu'a mon tour mon regard se porte vers l'horizon, je comprends le sens de ses paroles, cette Inde bouillonnante , virevoltante, coloree, bruyante, si chere dans le coeur des indiens

vendredi 27 juillet 2007

cela fait 4h que nous attendons l'electricite pour travailler.
nous devons enregistrer l'arrangement des choeurs de kafi sargam
il doit etre pret pour demain.
shyam travaille les tablas, rajan et son ami ont les bras croises, ils fument et boivent des pastis. je ne sais pas comment ils font avec cette chaleur.
tout ca pour attendre la lumiere.
ici, l'attente n'est pas une revolte, rien ne presse, c'est un autre temps qui s'ecoule.seul un ventilateur continue de tourner pour rafraichir toutes les pieces de la maison. un luxe...

jeudi 26 juillet 2007



Marie Cecile and Aurelie the great musicians have a home in India at Sahibabad too besides Marseille. We love them. GS RAJAN

premier jour en inde....


nous voici de retour a Sahibabad... chez rajan..
tout est pareil, on a l'impression d'avoir quitte cet endroit hier...
Rajan nous a trouve un plan musical terrible, une collaboration avec madhup mudgal ,un tres grand musicien..
le deal, c'est d'harmoniser ,facon Bach une melodie indienne, pour 4 voix...
c'est marie qui s'y colle pendant que je galere a lire harry potter en anglais...
demain, on a rendez vous au conservatoire de musique de Delhi
a bientot pour la suite!!!

vendredi 20 juillet 2007

namaste

Une exposition de photographies autour du thème, “des plages du Kerala aux sommets de l’Himalaya”"
Dites, qu'avez vous vu?" nous aurait demandé Charles Baudelaire. Et nous lui aurions répondu que la route était libre et que nous avons choisi de la prendre. Une porte ouverte sur un autre monde, là, où , sur les hauts plateaux, le ciel et la terre semblent parfois se confondre. Une errance sous les lourds nuages de la mousson, à travers mille rencontres, comme ces pélerins oranges qui sillonnent les routes poussiéreuses pour rapporter dans leurs villages l'eau sacrée du Gange. Un monde où l'on arrive vierge, dans la musique et le bruit des rues, dans la rudesse et la poésie des villes. Sensible à toute émotion. Comme si rien n'avait existé avant. Et au moment de partir, c'est comme si l'on sentait que l'Inde est au creux de nous depuis toujours, qu'il suffit juste de réveiller le soleil et la bonté, l'insouciance et le rire. Et puis, aprés tout le reste, tout au fond de notre tête, il y a cet enfant qui sommeille dans son coin, sous les traits d'un dieu vert et bleu qui joue de la flûte. Mais pour ça, il faudra repartir, et c'est une autre histoire...Photos et Textes de Marie Cécile Gautier et d'Aurélie Fery

j - 4

l'heure du départ approche....