jeudi 16 août 2007
Octopussy
C'est ici, a Udaipur, qu'a ete tourne un James Bond avec Roger Moore, Octopussy
ici, le film est diffuse tous les soirs, sur les terrasses, le long des ghats, en boucle...et les indiens en sont fous. le cadre de la ville est idyllique, malgre un tourisme hallucinant. demain, nous partons pour Kota, ville industrielle plus au nord, nous allons y rencontrer un ami de Rajan, Ashok Jain, et faire un concert...
la ville bleue
mardi 14 août 2007
une nuit magique avec des musiciens soufis
Entre Jaisalmer et Barmer, une rencontre inoubliable en plein desert, dans un village de musiciens... Roje Khan, Luna Khan, Jeta Khan , Anwar Khan, Nihal Khan, Dilawar Khan et d'autres enfants musiciens, tous reunis autour de l'amour de la vie et de la musique...
une nuit de reve, sous les etoiles du desert, a les ecouter au milieu des chevres et des enfants...leurs voix et leurs regards vont nous poursuivre encore tres longtemps...
a tous ces musiciens, nous voudrions dire notre reconnaissance infinie pour le don de cette immense charge d'emotion.
Jaisalmer
le festival de la Mousson, Delhi, 8 aout 2007
mercredi 8 août 2007
La Guru Purnima
la ceremonie de la guru purnima a eu lieu le 30 juillet. Il s'agit d'une ceremonie religieuse et artistique, sorte de benediction envers les professeurs de musique, les gurus.Une fois par an ,les jours de pleine lune.
La puja s'est deroulee vers 9h du matin, Madhup et sa femme ont recu une benediction et tous les etudiants ont verse des petales de fleurs sur eux. A la suite de cette priere, les professeurs de la Gandharva ont donne un concert au premier etage, c'est la que nous avons rencontre Ingrid qui vit en Inde depuis un an pour une these d'ethno, elle etudie les comportements sociaux par rapport a l'education et a la musique. Nous avons passe l'apres-midi dans un cafe de Bengali Market. C'etait tres sympa.
La puja s'est deroulee vers 9h du matin, Madhup et sa femme ont recu une benediction et tous les etudiants ont verse des petales de fleurs sur eux. A la suite de cette priere, les professeurs de la Gandharva ont donne un concert au premier etage, c'est la que nous avons rencontre Ingrid qui vit en Inde depuis un an pour une these d'ethno, elle etudie les comportements sociaux par rapport a l'education et a la musique. Nous avons passe l'apres-midi dans un cafe de Bengali Market. C'etait tres sympa.
dimanche 29 juillet 2007
le vent du desert souffle sur delhi et la mousson lui succede, parfois violente.
les rues sont inondees et malgre un trafic toujours aussi monstrueux, cela rafraichit un peu, car aujourd'hui c'est a la limite du supportable.
Dans le metro aerien de Delhi nous contemplons les lumieres de la ville a travers la vitre: "l'Inde est bien a l'exterieur de ce wagon climatise" nous dit Anjana, et lorsqu'a mon tour mon regard se porte vers l'horizon, je comprends le sens de ses paroles, cette Inde bouillonnante , virevoltante, coloree, bruyante, si chere dans le coeur des indiens
les rues sont inondees et malgre un trafic toujours aussi monstrueux, cela rafraichit un peu, car aujourd'hui c'est a la limite du supportable.
Dans le metro aerien de Delhi nous contemplons les lumieres de la ville a travers la vitre: "l'Inde est bien a l'exterieur de ce wagon climatise" nous dit Anjana, et lorsqu'a mon tour mon regard se porte vers l'horizon, je comprends le sens de ses paroles, cette Inde bouillonnante , virevoltante, coloree, bruyante, si chere dans le coeur des indiens
vendredi 27 juillet 2007
cela fait 4h que nous attendons l'electricite pour travailler.
nous devons enregistrer l'arrangement des choeurs de kafi sargam
il doit etre pret pour demain.
shyam travaille les tablas, rajan et son ami ont les bras croises, ils fument et boivent des pastis. je ne sais pas comment ils font avec cette chaleur.
tout ca pour attendre la lumiere.
ici, l'attente n'est pas une revolte, rien ne presse, c'est un autre temps qui s'ecoule.seul un ventilateur continue de tourner pour rafraichir toutes les pieces de la maison. un luxe...
nous devons enregistrer l'arrangement des choeurs de kafi sargam
il doit etre pret pour demain.
shyam travaille les tablas, rajan et son ami ont les bras croises, ils fument et boivent des pastis. je ne sais pas comment ils font avec cette chaleur.
tout ca pour attendre la lumiere.
ici, l'attente n'est pas une revolte, rien ne presse, c'est un autre temps qui s'ecoule.seul un ventilateur continue de tourner pour rafraichir toutes les pieces de la maison. un luxe...
jeudi 26 juillet 2007
premier jour en inde....
nous voici de retour a Sahibabad... chez rajan..
tout est pareil, on a l'impression d'avoir quitte cet endroit hier...
Rajan nous a trouve un plan musical terrible, une collaboration avec madhup mudgal ,un tres grand musicien..
le deal, c'est d'harmoniser ,facon Bach une melodie indienne, pour 4 voix...
c'est marie qui s'y colle pendant que je galere a lire harry potter en anglais...
demain, on a rendez vous au conservatoire de musique de Delhi
a bientot pour la suite!!!
vendredi 20 juillet 2007
namaste
Une exposition de photographies autour du thème, “des plages du Kerala aux sommets de l’Himalaya”"
Dites, qu'avez vous vu?" nous aurait demandé Charles Baudelaire. Et nous lui aurions répondu que la route était libre et que nous avons choisi de la prendre. Une porte ouverte sur un autre monde, là, où , sur les hauts plateaux, le ciel et la terre semblent parfois se confondre. Une errance sous les lourds nuages de la mousson, à travers mille rencontres, comme ces pélerins oranges qui sillonnent les routes poussiéreuses pour rapporter dans leurs villages l'eau sacrée du Gange. Un monde où l'on arrive vierge, dans la musique et le bruit des rues, dans la rudesse et la poésie des villes. Sensible à toute émotion. Comme si rien n'avait existé avant. Et au moment de partir, c'est comme si l'on sentait que l'Inde est au creux de nous depuis toujours, qu'il suffit juste de réveiller le soleil et la bonté, l'insouciance et le rire. Et puis, aprés tout le reste, tout au fond de notre tête, il y a cet enfant qui sommeille dans son coin, sous les traits d'un dieu vert et bleu qui joue de la flûte. Mais pour ça, il faudra repartir, et c'est une autre histoire...Photos et Textes de Marie Cécile Gautier et d'Aurélie Fery
Dites, qu'avez vous vu?" nous aurait demandé Charles Baudelaire. Et nous lui aurions répondu que la route était libre et que nous avons choisi de la prendre. Une porte ouverte sur un autre monde, là, où , sur les hauts plateaux, le ciel et la terre semblent parfois se confondre. Une errance sous les lourds nuages de la mousson, à travers mille rencontres, comme ces pélerins oranges qui sillonnent les routes poussiéreuses pour rapporter dans leurs villages l'eau sacrée du Gange. Un monde où l'on arrive vierge, dans la musique et le bruit des rues, dans la rudesse et la poésie des villes. Sensible à toute émotion. Comme si rien n'avait existé avant. Et au moment de partir, c'est comme si l'on sentait que l'Inde est au creux de nous depuis toujours, qu'il suffit juste de réveiller le soleil et la bonté, l'insouciance et le rire. Et puis, aprés tout le reste, tout au fond de notre tête, il y a cet enfant qui sommeille dans son coin, sous les traits d'un dieu vert et bleu qui joue de la flûte. Mais pour ça, il faudra repartir, et c'est une autre histoire...Photos et Textes de Marie Cécile Gautier et d'Aurélie Fery
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